On en parle

On en parle
Parfum de mystère en Beaujolais Le chant envoûtant des clarines De Lyon à Granier Double trouble

Chute libre

Le Progrès

20 octobre 2006

Gleizé

Stéphen Lamouille, un auteur multifacette

STEPHEN Lamouille présidera le jury du concours de nouvelles 2006. L’occasion de faire plus ample connaissance avec un auteur étonnant.

Lyonnais d’origine, c’est à Lacenas que Stéphen Lamouille, 49 ans, vit depuis 1989. On sait que son épouse enseigne à l’école Jacques Prévert, qu’il est père de deux grands enfants de 17 et 19 ans, et travaille à l’exportation sur une zone couvrant tout le pourtour méditerranéen. Souvent entre deux vols, il a dès lors matière à écrire. Après la publication de son premier ouvrage « Chute libre » (Ed. La Bartavelle ) en 2002, il vient de terminer « Double trouble ». Quant à l’évènement qui lui a permis de concrétiser sa passion pour l’écriture, il l’exprime ainsi : « Je ne fais pas partie du sérail littéraire, ayant une formation plutôt technique. C’est une personne qui était en mission dans l’entreprise, qui est venue me trouver pour me féliciter du style de mes courriers et m’encourager à écrire autre chose. J’ai donc décidé de faire un roman en me fixant comme point d’honneur de trouver un éditeur… » Défi amplement relevé donc. Ses écrivains fétiches ? Jeanne Bourrin et Michel Peyramaure. Car Stéphen Lamouille est également épris d’histoire, celle, notamment, des Cathares. De son cursus multifacette, on retiendra encore son grade de commandant dans la réserve, son investissement dans la vie associative en tant que président des classes en 7 et du comité de jumelage de sa commune. Sans oublier son passage par « A mots ouverts ». « L’écriture prend parfois un virage que l’on n’avait pas prévu » dit-il encore. « Ce sont mes personnages qui m’emmènent. » Des personnages qui embarquent aussi le lecteur, alors…

18 février 2004

Un salon poétique épique

Les habitués des salons littéraires d’A Mots Ouverts se sont retrouvés jeudi passé à la résidence Pierre de Beaujeu pour évoquer, un mois après la poésie de Jeanine Montagnon, cette d’Elvira Escosa ainsi que le roman de Stéphen Lamouille, « Chute Libre ».

En première partie, les mots du poète barcelonais ont fait chavirer l’assistance, notamment lors de cette prose qui évoque la mort de son père à la guerre ou les récits de sa vie en Espagne… Des personnes subjuguées par les larmes sont allées étreindre Mme Escosa avant de rire aux histoires de « la famille nuage », ensemble de notes rigolotes pour enfants. Un succès qui a fait chaud au cœur d’Elvira Escosa, qui ne s’attendait pas à cela mais qui va bien devoir se faire une raison sur le talent dont elle dispose.

Autre personne célébrée ce soir-là : Stéphen Lamouille et son premier roman, « Chute Libre », dans lequel il raconte l’histoire de Stan, jeune cadre commercial qui voit son amour Cornélia, disparaître. Ayant perdu sa seule motivation de vivre, il s’en va errer sur la route, où de nombreuses aventures l’attendent…

Une soirée sous le signe de l’émotion pour ces amoureux de la poésie sous toutes ses formes.

22 octobre 2003

Gleizé

Les cinq chevaliers de la table ronde

A la bibliothèque JEAN-DE-LA-FONTAINE, quelques tables placées en longueur ont eu tôt fait de se transformer en table ronde pour peu que l’on soit en plein cœur de Lire en Fête. Il faut dire qu’en cette soirée du 17 octobre, on avait confié à Sylvie Chausse le soin de rassembler quelques-uns de nos plus brillants auteurs locaux. Stéphen Lamouille, Jean Prost, Hubert Devillers et Gérard Amadio se sont ainsi prêtés à un questionnaire débat fort convivial. Pourquoi se lance-t-on dans l’aventure de l’écriture, le choix du genre littéraire, l’univers de l’édition et de l’autoédition, le bonheur et la difficulté de transmettre son œuvre au public, et encore, le rôle du libraire ou ce qui pousse à se sentir écrivain… Voici certains points qui furent discutés avec la participation d’un auditoire très concerné.

A la passion de l’écriture, Jean Prost qui fut professeur d’histoire-géo, ajoute celle du dessin. Bien connu des amateurs de BD, il a collaboré à Pif, fut correcteur de BD américaines et met en images et en mots l’histoire lyonnaise. Entre autres choses. Car ce monsieur qui ressemble étonnamment au Prunelle de Gaston Lagaffe est à lui seul une véritable encyclopédie vivante de la bande dessinée. Il prépare un album intitulé « La poudre et la soie » sur la révolte des canuts.

Stéphen Lamouille, de son coté, sort un premier roman au titre intrigant « Chute libre » chez La Bartavelle Editeur (disponible à la maison de la Presse de Villefranche). Amené à voyager beaucoup sur tout le bassin méditerranéen, il se dit très latin. Et on n’a pas de mal à le croire lorsqu’il évoque avec gourmandise le plaisir de découvrir son nom en couverture.

Autodidactes et atypiques, Hubert Devillers et Gérard Amadio le sont en effet. « Je suis écrivain malgré moi. » avoue ce dernier pour qui l’écriture est une thérapie. Ce que laisse entendre son dernier né « je me livre et je me délivre » illustré et joliment mis en page par son épouse. Pour sa part, Hubert Devillers poursuit sa série du Prince des Fraises qu’il devrait enregistrer pour les enfants en collaboration avec l’association Zébulon. « L’écriture fait appel à la discipline et au besoin de récréation. ». On lira bientôt Le Prince des fraises au Bénin.

On aurait vraiment adoré en savoir plus sur ces cinq chevaliers de l’écriture. Marraine de la soirée, Sylvie Chausse (Malin comme un singe, Ed. Albin Michel Jeunesse) avoue ne jamais rédiger sur du papier neuf et dévoile son engouement pour les encriers. Les petites manies des écrivains… Tiens, tiens, voilà qui pourrait bien faire l’objet d’une prochaine table ronde à Gleizé !

18 septembre 2003

Le livre à la montagne

Le salon du livre de La Plagne s’est déroulé en août dernier. Une quarantaine d’auteurs, parmi lesquels Stéphen lamouille, ont été invités. Une nouvelle expérience pour cet écrivain, adjoint au maire de Lacenas. Récit.

Le Progrès : Comment avez-vous vécu ce premier salon de La Plagne ?

J’ai adoré ! Tout d’abord parce que c’était le premier salon du genre auquel je participais, et il m’a forcément procuré l’émotion et l’engouement de la première fois. D’autre part parce qu’il a eu lieu à La Plagne, pays de montagnes et de détente particulièrement agréable, sortant en tous cas des sentiers battus. Enfin, parce que les circonstances estivales ont permis aux auteurs de bénéficier d’un public privilégié.

Pensez-vous que ce type de salon ait sa place en un tel lieu ?

Beaucoup de personnes n’auraient jamais eu la démarche de se rendre à un salon du livre si celui-ci ne s’était pas déplacé vers eux, en l’occurrence sur leur lieux de vacances. A mes yeux, cela est un critère important qui a fait qu’une partie du public a saisi cette occasion pour s’improviser lecteur. La réussite de ce salon est également due à la compétence et à la gentillesse des organisateurs. J’ai trouvé l’ambiance excellente : l’atmosphère était feutrée ; la salle des congrès de Belle Plagne se prêtait parfaitement à la situation.

Cette ambiance a-t-elle été profitable aux échanges ?

Cela a encouragé beaucoup de lecteurs et acheteurs potentiels à prendre le temps de dialoguer avec les auteurs. J’ai moi-même été sollicité de nombreuses fois par des personnes passionnées de littérature, des adolescents rêvant d’écrire un jour leur premier livre, des lecteurs plus occasionnels, en tous cas un public uniformément gourmand de connaître aussi bien mes motivations de nouvel auteur que mon mode d’écriture. Beaucoup, par exemple, se sont avoués surpris par le côté atypique de mon cursus, ma filière technique leur semblant antinomique avec l’écriture. Ces contacts ont été très enrichissants, et j’ai sans doute ressenti d’émotion à parler avec eux de ces sujets intéressants, qu’eux-mêmes à s’entretenir avec l’auteur d’un livre qu’ils allaient acheter, certains me l’ont confié spontanément. J’ai d’ailleurs eu, depuis, la surprise de contacts téléphoniques de la part de lecteurs qui ont tenu à me témoigner le plaisir qu’ils ont eu à lire Chute libre.

Quelles sont vos prochaines participations à de telles manifestations ?

Prochaines étapes : la quatrième fête du livre de Porquerolles, le 1er novembre prochain, placée sous le thème du roman policier.

Ensuite ma participation à un forum, le 17 octobre prochain à Gleizé, dans le cadre de la manifestation nationale « Lire en Fête ». Mais c’est sans oublier le plaisir que j’aurais à participer à la seconde édition du salon du livre de La Plagne en août 2004 !

PROPOS RECUEILLIS PAR GILLES FISCHER

10 mai 2003

Stéphen Lamouille a dédicacé son premier roman

Après la sortie de son premier roman intitulé Chute libre, Stéphen lamouille a rencontré ses lecteurs au cours d’une séance de dédicace qui s’est déroulée à la Maison de la Presse à Villefranche. L’occasion pour lui de recevoir leurs impressions et répondre à leurs questions. Un échange intéressant et enrichissant pour les lecteurs, de quoi trouver une motivation supplémentaire à écrire la suite de ce premier livre pour Stéphen Lamouille.

23 décembre 2002

Stéphen Lamouille : « l’écriture est une belle compagnie »

D’origine lyonnaise, Stéphen Lamouille habite Lacenas où il est adjoint au maire. A 45 ans, il concrétise un vieux rêve avec son premier roman, « Chute libre ». Au départ, il pratiquait l’écriture en dilettante. Puis, grâce à une rencontre, il s’est laissé prendre par la plume.

Déjà lorsqu’il était adolescent, il aimait écrire. « Les rédactions, puis les dissertations étaient des exercices qui me convenaient bien. Je me suis mis aux poèmes. Là je n’écrivais encore que pour moi. Puis l’envie d’écrire un roman m’est venue, mais je ne m’en sentais pas la capacité. C’est une rencontre tout à fait inattendue qui m’a vraiment incité à me lancer : alors que je travaillais comme ingénieur commercial pour la France, un collaborateur extérieur de l’entreprise est venu me voir pour me dire qu’il appréciait mon style dans mes courriers professionnels ! Cela m’a donné confiance et j’ai enfin osé. Mais le projet est resté secret (sauf pour mon entourage intime) jusqu’à ce que le livre soit publié. »

Sa profession laisse à Stéphen Lamouille du temps pour écrire. Travaillant aujourd’hui à l’Export, il profite des moments où il se retrouve seul au restaurant, à l’hôtel ou encore dans un aéroport pour prendre la plume. « En fait, je ne suis jamais seul, car je suis en permanence avec mes personnages qui sont même très gourmands en temps ! J’aime la chaleur du crayon et du papier. L’écran de l’ordinateur est, pour moi, trop froid. Même si, après avoir noirci des pages, je les saisis sur traitement de texte. Ma première lectrice est mon épouse, critique redoutable et avisée, à qui je fais confiance car elle n’hésite pas à me dire ce qui ne lui convient pas. »

Une fuite sans retour

Comme bien des auteurs de romans, Stéphen Lamouille met un peu de lui dans ses personnages, notamment le héros qui est passé de commercial France à commercial Export. « La fiction a précédé la réalité puisque c’est le parcours que j’ai moi-même suivi » s’amuse-t-il à remarquer. « Mon livre est un roman d’amour avec des intrigues policières. Il parle d’une fuite sans retour, d’une chute libre. » Et lorsqu’on lui demande si, à la fin, le parachute va s’ouvrir ou bien si son héros va s’écraser au sol, il reste énigmatique. « C’est plus complexe. La fin s’ouvre en fait sur un espace de liberté. » Mais il n’en dira pas plus. Enfin pour l’instant, car la suite est en cours d’écriture dans un second roman qui lui est réclamé par ses lecteurs et surtout par son envie d’écrire.

« Chute libre » est publié par les éditions « La Bartavelle » dans la collection romans et proses, et disponible dans toutes les librairies au prix de 14 euro.