Le chant envoûtant des clarines
Le chant envoûtant des clarines
19 mars 2020
Le chant envoîtant des clarines s’arrête à Granier
Granier
La Tarentaise est-elle devenue avec le temps un lieu d’inspiration pour les artistes, les poètes, et les romanciers ?
À en croire le nombre de publications annuelles, on peut effectivement affirmer que la vallée développe l’imaginaire des uns et des autres. C’est le cas notamment de Stephen Lamouille, qui vient de faire paraître son troisième roman intitulé Le chant envoûtant des clarines qui prend cette fois-ci forme à Granier, petit hameau bien connu des randonneurs du dimanche.
Né en 1957, à Lyon, l’auteur puise ses racines ancestrales en Haute-Savoie. Après des études secondaires dans un prestigieux lycée lyonnais, il entreprend des études supérieures à l’université de Technologie dont il ressort diplômé. Il se dirige alors dans le domaine commercial où il fait une grande partie de sa carrière. A la conquête du marché français, il réussit à intégrer les marchés internationaux. « Au gré de mes différentes missions, ce milieu m’a réellement passionné par les très nombreux voyages que j’ai eu la chance d’entreprendre, grâce aussi aux contacts humains riches et aux échanges qui en ont découlé. Tout ceci a constitué une source d’inspiration certaine », confie Stéphen. Il faut dire que dès l’adolescence, l’auteur est passionné d’écriture, il écrit des poèmes qui s’apparentent plutôt à des dissertations ou des analyses de textes.
Il n’empêche que ! Il aime triturer les mots, les faire vivre en somme à sa manière. D’ailleurs il rédigera par la suite un carnet de voyage qui donnera le ton de ses futurs romans dont Chute libre écrit en 1998, et publié en 2002, aux très sérieuses éditions La Bartavelle. Pas mal pour une première publication. Le livre fort d’un certain succès sera réédité en 2011 chez un autre éditeur. Comme quoi les efforts paient.
Dans la foulée il rédige, "Double trouble", « Le roman est d’ailleurs la forme littéraire qui s’adapte le mieux à ma personnalité », dit-il encore. Dans ce sens il se déclare volontiers idéaliste ! Avec une imagination précisément galopante. Pour son troisième roman, il a planté le décor à Granier. Avec un regard porté sur la vie pastorale, ses habitants, ses coutumes et traditions, avec à la clé une histoire intime qui puise dans les arcanes du passé, mais aussi du présent et dont l’intrigue se situe au cœur de la réalité du moment.